Confessions d'une accro du shopping - Sophie Kinsella

Résumé :

Votre job vous ennuie à mourir ? Vos amours laissent à désirer ? Rien de tel qu'un peu de shopping pour se remonter le moral … C'est en tout cas la devise de Becky Bloomwood, une jolie Londonienne de vingt-cinq ans. Armée de ses cartes de crédit, la vie lui semble tout semble tout simplement magique ! Chaussures, accessoires, maquillage ou fringues sublimes … Rien ne peut contenir sa fièvre acheteuse, pas même son effrayant découvert. Un comble, pour une journaliste financière qui conseille ses lecteurs en matière de budget ! Jusqu'au jour où, décidée à séduire Luke Brandon, un jeune et brillant businessman, Becky s'efforce de s'amender, un peu aidée, il est vrai, par son banquier, qui vient de bloquer ses comptes... Mais pourra-t-elle résister longtemps au vertige de l'achat et à l'appel vibrant des soldes ?

« Sophie Kinsella cultive l'artifice, dans un registre burlesque rédempteur. Emballant ! »

Madame Figaro

 

Ce que j'en pense :

Bon, j'ai fini par me laisser tenter par ce livre « détente ». Comme beaucoup de monde j'en avais déjà entendu parler (je crois que le roman a d'ailleurs été adapté en film !). Nous plongeons ici dans le monde d'une jeune femme londonienne, Becky. Cette journaliste financière est une personne plutôt singulière. On pourrait en effet s'attendre vis à vis de son job à rencontrer une femme sérieuse, « stable », gérant son budget avec brio ! Mais NON car Becky a une grosse faiblesse … Le shopping ! Il faut lire le livre pour comprendre à quel point c'est … Fou ! Un panneau solde suffit à faire craquer notre héroïne, ce n'est pas seulement les vêtements qui sont concernés, c'est absolument tout. Une coupelle en bois à 80 livres peut lui faire sortir son porte monnaie … C'est vous dire. Nous découvrons donc les tracas de Becky qui passe une bonne partie de son temps à trouver des excuses pour son banquier et son ENORME découvert ! L'arrivée de Luke Brandon dans sa vie ne va pas arranger ses affaires … Bien au contraire.

Becky est une personne que j'ai trouvé très étonnante. Elle transmet véritablement quelque chose, une sorte de … « Folie » . On s'attache facilement à son personnage même si elle peut être agaçante par moment, sa naïveté m'a par moment agacé. Je l'ai trouvé très très drôle lors de certaines scènes, elle semble être dans un autre monde, de vivre une vie totalement différente. Très vite on comprend que le shopping n'est pas seulement une passion pour elle, c'est une addiction, presque une maladie. Elle dépense, dépense et dépense toujours plus et même si à côté de ça elle se fait harceler par les banques et tente de trouver une solution, elle n'y arrive jamais et s'enfonce de plus en plus. J'ai beaucoup aimé suivre ses pensées, ses réflexions, la voir chercher un moyen pour s'en sortir. C'est assez hilarant de suivre cette « quête », on passe par plusieurs phases. Le fait que Becky soit une journaliste pour un magazine concernant les finances est assez paradoxal, elle semble avoir une double vie et cache a tous l'état de ses comptes en banque pour éviter un effet désastreux sur sa carrière. Tout cela créé des situations qui sont, je dois le dire, assez drôles.

Le shopping a donc une place centrale dans le livre mais ce n'est pas tout … Il y a aussi Luke Brandon ! Son arrivée dans la vie de notre héroïne va être à l'origine de quelques problèmes et même si la « romance » n'est pas centrale elle reste relativement présente et notamment sur la fin. Même dans cet aspect là de sa vie Becky arrive à rendre les choses compliquées. Il faut dire qu'enchaîner les mensonges et les excuses n'aident pas à arranger les choses !

Un lecture agréable, une héroïne attachante et drôle, ce livre est idéal pour faire une pause. J'ai bien aimé ce livre même si j'avais préféré « Les Petits Secrets d'Emma » de la même auteure. Les autres tomes de la série « Confessions d'une accro du shopping » dont déjà disponible en librairie.

Confessions d'une accro du shopping, tome 1 de Sophie Kinsella aux éditions Pocket (20 Février 2006 – 366 pages).