Résumé :
La prophétie du volcan prédit l'avènement d'une nouvelle ère, initiée par l'Elu... Or qui, de Kaleb, Abigail, le colonel Bergsson ou encore Mary-Ann bouleversera à jamais le destin des enfants du volcan ? Et si la mort est la clé, tous ne sont-ils pas des morts en sursis ? Seul le Livre du volcan peut apporter des réponses à Kaleb et lui permettre de survivre au volcan qu'il a réveillé. Mais le tenir entre ses mains peut se révéler plus destructeur que tout... Ce dernier tome de la trilogie de Kaleb lève le voile sur une mythologie qui prend racine bien au-delà de ce que vous pouviez imaginer. Plus que jamais, il est question de pouvoir, de sombre passion, de manipulation machiavélique et du parfum sulfureux d'une saga millénaire dont le dénouement pourrait bien vous faire penser que tout est bien qui finit mal.
Ce que j’en pense :
La série Kaleb est étrange. Enfin, pour moi ce terme la qualifie plutôt bien. J’aime et je déteste cette lecture en même temps. Je tourne en rond, je ne comprends pas, j’imagine le pire pour au final découvrir que l’auteure peut faire encore plus horrible que ce que j’avais prévue. Bref, Kaleb, du premier au dernier livre, aura été pour moi source de stress, d’énervement, d’envie de meurtres. Avec Kaleb on découvre un méchant, qui au final semble rencontrer encore pire que lui. Et ouai, avec lui on ne peut pas envisager une seule seconde l’horreur des évènements à venir.
Nous avions quitter Kaleb et plusieurs autres personnages principaux dans une situation assez délicate. Le premier tome nous avait principalement présenter le héros de la saga : Kaleb. Nous avions progressivement pris la mesure de sa folie, de sa cruauté mais bizarrement il avait un petit côté « attachant ». Oui je sais c’est très très bizarre. On le sentait perdu mais il avançait quand même comme il pouvait. Je le détestais, je l’adorais, bref en lisant ce premier tome je ressentais pas mal d’émotions très contradictoires. En débutant le second tome je m’étais préparé à une aventure dans la continuité du premier opus avec certaines réponses à mes questions tout de même. C’était PIRE. Alors franchement je suis ressortie du deuxième livre la tête complètement retournée ! En plus de découvrir un Kaleb toujours plus torturé, on apprenait à mieux connaître certains personnages pour le meilleur… Et pour le pire. Pendant toute ma lecture, j’avais eu le sentiment de me laisser trimbaler par l’auteure. Quand je pensais ENFIN comprendre quelque chose, mettre le doigt sur LE truc pour découvrir quelques lignes après que j’étais complètement à côté de la plaque. Arrivé à la moitié j’étais tellement perdue par Myra Eljundir que j’avais totalement abandonnée l’idée de comprendre. J’allais de surprise en surprise, d’horreur en horreur. Et je dois dire que question horreur, ce tome 2 était vraiment pas mal ! La fin m’avait complètement laissée bouche bée et en commençant ce troisième opus je ne savais pas à quoi m’attendre. J’avais vraiment peur en l’ouvrant. Une fois encore j’ai été surprise. Nous continuons à suivre Kaleb évidemment, surtout vu les évènements du tome 2 pourtant en parallèle on découvre en grande partie l’histoire des Enfants du Volcan. Depuis le premier tome cette histoire plane comme une ombre et on est dans l’attente d’en savoir plus, voilà enfin les réponses à nos questions !
Kaleb est un personnage tellement contradictoire que c’est difficile d’en parler. Dans le premier tome je l’avais trouvé intriguant, difficile à cerner, étrange, perdu mais je restais assez extérieure face à ce personnage tout en lui trouvant un côté attachant. Dans la suite c’était tout le contraire. Je l’avais trouvé presque fragile par moment, on comprenait que ce n’était pas tout noir ou tout blanc. J’arrivais à le trouver plus attachant qu’avant au vu de son histoire et de ce qu’il lui arrivait, des personnages qu’il rencontrait qui me semblait encore plus horrible que lui. Parlons d’eux d’ailleurs. Bergsson est peut-être le plus facile à comprendre, ça reste quand même relatif, on arrive à peu près à cerner ce qu’il cherche. C’est un fou, mais un fou plus compréhensible. Il est tout de même terrifiant sur les bords dans son obsession extrémiste. On a aussi Abigail, celle qui me fait le plus peur. L’horreur incarnée. Le mot folle-dingue ne peut même pas la décrire. Elle ne ressent RIEN. C’est absolument terrifiant. J’ai l’impression qu’elle est capable de tout tout tout. A côté d’elle, je trouve Kaleb limite sympathique. C’est d’elle que je me méfiais le plus en débutant le troisième opus.
Comme je le disais plus haut, dans ce tome on en apprend énormément sur les Enfants du Volcan, tout ce qu’on n’a pas appris dans les tomes précédents. Je dois avouer que je suis contente d’avoir enfin eu des réponses à mes questions, mais en même temps j’adorais suivre Kaleb, savoir ce qu’il allait se passer, qu’elle serait la prochaine horreur à apparaître et j’étais malgré moi un peu coupé dans mon élan. Le second opus m’avait tellement retournée que j’étais restée sur cette impression de la série ! Or le fait de suivre l’histoire des EdV en parallèle des aventures de nos personnages a un peu ralenti le rythme. J’ai trouvé ce troisième tome plus complet, plus intéressant au niveau des informations mais il ne m’a pas autant retourné que le deuxième qui m’avait clairement achevé ! C’est le rythme qui est ici différent comme je le disais, car les manipulations, les retournements de situations, les trucs improbables restent toujours aussi présent et j’aime ça ! La différence c’est qu’avec ce troisième tome, j’ai un peu plus réussi à contrôler ce qu’il se passait d’une certaine manière, ça allait un peu moins vite donc je voyais un peu plus ce qu’il se passait vraiment en fond.
Pour conclure, ce troisième tome est différent du second et du premier aussi d’ailleurs. Plus intéressant mais avec un rythme très différent. Pourtant encore une fois Myra Eljundir arrive à nous promener d’un bout à l’autre de l’histoire. Les personnages, comme les lectures sont le centre de manipulations toujours plus complexes les unes que les autres. La tension est présente tout au long du roman, de la première à la dernière page on a le souffle coupé. Je ressors comme pour chaque tome, choqué de ce qu’il se passe. Un dernier tome que j’ai adoré, détesté, qui m’a fait ressentir quelque chose même si je n’ai pas réussi à retrouver exactement le rythme affolant du deuxième livre.
Je remercie la Collection R pour cette lecture… Surprenante !!!
Kaleb, livre III de Myra Eljundir aux éditions Robert Laffont (Collection R) (14 Novembre 2013 - 439 pages).
Et voilà la saga Kaleb terminée :( Un denrier tome comme tu dis que l'on adore autant qu'on le déteste^^ Vivement le prochain roman de myra ;)
RépondreSupprimerVoilà :( Aaaaaah Kaleb, source de tellement d'émotions contradictoire !
SupprimerJ'ai hâte aussi :)
Tu décris bien ce que j'ai ressenti avec le premier tome : on aime et on déteste à la fois !! xD
RépondreSupprimerTu verras le second est vraiment extraordinaire !
SupprimerBon, ça me remotive un peu à lire ce tome 3 parce que j'avais été très déçue, trop, par le tome 2 !
RépondreSupprimerAh oui ? Moi c'était le contraire !!
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