dimanche 17 juin 2012

Kaleb, Saison 1 - Myra Eljundir


Résumé :

A 19 ans, Kaleb Helgusson se découvre empathe :
il se connecte à vos émotions pour vous manipuler.
Il vous connaît mieux que vous-mêmes.
Et cela le rend irrésistible.
Terriblement dangereux.
Parce qu'on ne peut s'empêcher de l'aimer.
A la folie. A la mort.

Sachez que ce qu'il vous fera, il n'en sera pas désolé.
Ce don qu'il tient d'une lignée islandaise millénaire le grise.
Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus.
Jusqu'au jour où sa propre puissance le dépasse
et où tout bascule...
Mais que peut-on contre le volcan
qui vient de se réveiller ?



Déconseillé aux âmes sensibles et aux moins de 15 ans


Ce que j'en pense :

Je viens de finir Kaleb quand je vous écris ma chronique. Et je ne sais pas comment vous parler de cette lecture … Une chose est certaine, ce livre ne peut pas laisser indifférent ! J'ai été dès le départ interpellé par ce livre dont on entendait beaucoup parlé bien avant sa sortie. Il faut dire qu'un livre dont le héros est le méchant, ce n'est pas vraiment courant. « C'est si bon d'être méchant », cette phrase présente d'ailleurs bien le livre à mon avis ! L'auteure, Myra Eljundir, nous propose une lecture différente de d'habitude, les limites ne sont pas distinctes, il est très difficile de faire la part entre le bien et le mal tout au long du livre. Franchement j'ai été très partagé parce que les personnages censés être du bon côté me rendaient méfiante en même temps et Kaleb alors … Ce jeune homme est tout simplement extraordinaire. Il est méchant ça ne fait pas de doutes, mais je l'ai adoré du début à la fin ! Ce livre c'est une explosion de toutes les émotions possibles, on passe de l'amour à la haine en quelques secondes. On a peur, on est excité, on est perdu, en colère, on est tout à la fois ! Enfin bref, ce livre c'est quelque chose.

Bon comme le résumé nous le dit, ce livre nous plonge au cœur du mal et non du bien comme c'est le cas habituellement. Nous rencontrons Kaleb, c'est un jeune homme singulier par de nombreux aspects. Quand nous le découvrons, Kaleb n'en est encore qu'aux prémisses de son pouvoir … Car c'est un empathe. Et il le découvre tout juste, nous assistons à cette découverte, à la naissance de ce pouvoir en même temps que lui. Si au début il ne comprend pas ses sautes d'humeur à répétition, ses actes incontrôlables, les émotions qu'il ressent, il va finir par découvrir la vérité sur sa nature profonde. Il ne réalise pas ce que ça implique au début mais pourtant très vite la réalité va le rattraper … Il peut faire le bien comme le mal, la joie comme le malheur, aider comme profiter, ce « don » peut se révéler dangereux pour lui mais surtout pour les autres. Et comme chacun le sait … N'est il pas plus facile de céder à l'attrait du mal qu'à celui du bien ?

L'empathie est donc un point central du livre, c'est assez difficile de cerner ce pouvoir qui semble pouvoir faire le bien comme le mal. On pourrait penser au début que Kaleb choisit de faire le mal, qu'il choisit cette voie de lui même, qu'il est heureux de ça mais au fond ce n'est pas vraiment ça … Il semble dirigé par son pouvoir qu'il n'arrive pas à maîtriser. Parlons en un peu d'ailleurs, qu'est ce que l'empathie après tout ? Kaleb peut ressentir les émotions de tout le monde et les influencer, les manipuler, les amener à son avantage mais tout n'est pas si simple car ces émotions le touche au plus profond de son être, il les « absorbe ». On ne peut cependant le nier Kaleb fait le mal de part son pouvoir sur les autres, mais étrangement j'ai su apprécier ce personnage, m'y attacher. Car malgré tous ses actes, il semble aussi une victime lui même, victime de ses émotions, de son don, de ses pensées. L'auteure nous décrit toutes une palette d'émotions sur ce personnages, en passant de l'amour, la passion à la peur et la haine. Nous suivons pas à pas le déroulement de ses pensées les plus profondes, c'est très troublant … Je ne sais même pas comment vous expliquer ce que j'ai ressenti. On semble être dans la tête de Kaleb, on fait face avec lui à la colère, aux désirs, on cherche à comprendre. Je ne sais pas comment l'auteure à fait mais par moments, on semble se trouver à la place de Kaleb, réellement dans sa tête. Si au début du livre quand son pouvoir apparaît il apprend progressivement à l'apprivoiser, très vite ça monte en puissance et en dangerosité par la même occasion. C'est un peu comme une bête sauvage, quelque chose d’incontrôlable … Même pour Kaleb. Nous sommes tous à la merci de cette chose d'une certaine manière.

Les femmes occupent une place importante dans l'histoire … Elles sont une ressource pour Kaleb, c'est avec elles qu'il tente de s'échapper. Sa relation aux femmes est assez particulière dès le début, cela étant peut être du au fait qu'il est orphelin de mère. Que se soit avant ou après l'apparition de son empathie, Kaleb trouve chez chaque femme du réconfort, une certaine sécurité, et il faut le dire Kaleb est un séducteur, un très dangereux séducteur. Or son don ne fait que renforcer ça, ça va même aller en empirant, il va devenir pour les femmes une source de folie, une drogue, cet homme deviendra pour certaines le centre de leur vie, un être qui leur a fait du bien mais qui en les abandonnant les a fait souffrir comme jamais plus elles ne souffriront.

Jusqu'à présent je vous ai parlé de mon ressenti concernant Kaleb et son pouvoir. Sa manière de voir les choses, d'apprivoiser cette puissance, … Mais ce livre est encore pleins de surprises car l'auteur nous offre une intrigue bluffante ! Je vous avoue que j'allais de surprises en surprises, je n'ai la plupart du temps rien vu venir. Dans ce livre Kaleb est considéré comme le côté obscur de la force en quelque sorte, il y a donc un « bon » côté logiquement. Il s'agit des Sentinelles, un groupe de soldats à trouver tous les êtres comme Kaleb que l'on appelle les EDV (Enfants Du Volcan, tous sont d'origines islandaises). Ils essayent ensuite de les convaincre de participer à leur cause en choisissant le bien et tuent ceux qui choisissent le mal, ceux comme Kaleb. J'ai adoré l'histoire qui entoure les EDV, il y a une vraie profondeur, l'auteur adapte certains faits réels comme la peste à son intrigue donnant un véritable aspect de réalité au roman ! Mais une autre caractéristique de ce livre est que les apparences peuvent cacher bien des choses, bien des secrets. Le mal et le bien se mélange allégrement, on ne peut pas discerner qui est qui car toutes les émotions sont troubles, floues, les retournements de situations et les différents pièges ne font qu'approfondir le mystère qui plane sur l'ensemble du livre.

J'ai beaucoup aimé lire ce livre, j'ai été happé dès le début par l'histoire et Kaleb, il n'y a aucuns répits au cours de la lecture. On passe par une ribambelle d'émotions, on aime Kaleb, on le déteste, on a peur pour lui, on se pose des questions, on est surpris. En refermant ce livre on ne souhaite qu'une chose, savoir ce qu'il allait advenir de Kaleb. Je suis donc ressortie toute retournée de cette lecture ! Et je dois dire que j'ai bien savouré d'être dans la peau du méchant :) Ah je tiens quand même à souligner que ce livre peut être source d'un vrai stress lors de certaines scènes, c'est vous dire à quel point j'étais entrée dans le livre ! ^^ Un roman original et plein de surprises.

Merci beaucoup à Karen et à la collection R pour cet envoie ! Encore une belle découverte pour ma part, à chaque livre c'est une nouvelle surprise !

14 commentaires:

  1. Il a l'air d'être assez particulier mais ta façon d'en parler donne envie ^^ Le fait que tu aies pu t'attacher à Kaleb malgré sa méchanceté m'intrigue beaucoup !

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    1. C'est particulier mais dans le bon sens ! :) Kaleb est méchant mais on a l'impression que ce n'est pas forcément tout le temps de sa faute, et ... je ne sais pas comment l'expliquer mais il est attachant ^^

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  2. j'adore les méchants et j'attendais avec impatience ta critique de ce livre. Je ne l'ai pas encore vu en libraire mais en tout cas il est dans ma wish list et ton avis ne fait que renforcer cette envie =)
    (au fait merci beaucoup pour les encouragements, j'ai a moitié foiré la philo, que 6p -__-)

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    1. Je pense que tu peux aimer ce livre alors ! :) Et pour la philo ne dit pas ça, j'avais 15 de moyenne toute l'année dans cette matière et au bac 11 c'est pour te dire ... Tu peux très bien te taper une note de fou tu verras ! :) Au moins c'est passé !!!

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  3. J'en lis de très bon avis, d'autres plus négatifs. Je pense qu'on aime ou qu'on aime pas, du coup je me tâte :P Mais ton avis m'a éclairée sur l'intrigue, qui n'est pas très décrite dans le résumé. Il a l'air bien mais j'ai peur d'être déçue ! Bon, tu l'auras compris, j'hésite x) Mais, pour le moment, venant de lire ton avis, je pense plus pour "je vais le lire".

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    1. C'est surtout l'intrigue qui m'a plu en fait ! j'ai été surprise à plusieurs reprises donc forcément ... ^^ Après c'est vrai qu'au tout tout début j'ai mis quelques pages à bien me plonger dans le livre mais une fois que ce fut fait ... ^^

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  4. Vraiment un roman qui m'intrigue !!! Et avec une chronique comme celle-ci, comment en pas être tentée ?

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    1. Tu comptes le lire ? :) parce qu'il est vraiment interessant et parfois même stressant !

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  5. Ou la la ! Encore une chronique qui me donne envie de le lire ! De toute façon je comptais l'acheter mais là encore plus ! :D
    J'adooore le côté obscure, ça change ! Je dois maso un peu ^^

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    1. Je pense qu'on l'est tous un petit peu :D J'espère que tu aimeras cette lecture en tout cas !!

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  6. Kaleb est justement dans ma PAL ;), ayant lu ta chronique, je ne pense pas être déçue. :D
    Moi aussi je trouve qu'être dans la peau du méchant (pour une fois) est bien trouvé, et promet d'être amusant ;)

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    1. Oui c'est vrai que c'est ... Différent ! Ca change de d'habitude et c'est des fois un peu troublant ! ^^

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  7. ça fait un moment que le livre est sortie mais je viens de finir la selection et j'ai vu qu'a la fin le livre était recommandé. Il est vrai que la chronique donne vraiment envi !

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    1. C'est très très très différent de La Sélection mais très bon aussi !

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