mardi 12 août 2014

Les roses rouges du passé - Julie Garwood

Résumé : 

Christina Bennett fait sensation à Londres. Serait-ce lié au fait qu'elle n'a jamais révélé son passé à quiconque ? Or, le soir où le marquis de Lyonwood lui vole un baiser, tout bascule. Ce dernier s'est juré de la posséder, mais Christina, au tempérament de feu, ne se laisse pas faire si facilement. Elle résiste à ses caresses sensuelles et ne peut succomber à son amour au risque de devoir lui révéler son secret. Et le destin qui l’attend.



Ce que j’en pense :

Et voilà mon avis sur une nouvelle romance historique, j’avais hâte de découvrir ce roman dont j’avais entendu beaucoup de positif. Pourtant, si ce n’est pas une déception, certains points m’ont tout de même gênée et je suis ressortie légèrement mitigée. Je vais vous expliquer tout ça plus en détails. 

Christina Bennett fait partie de la haute société Londonienne depuis quelques semaines et est loin de passée inaperçue. Surnommée par toutes et tous « La princesse », sa beauté fait tourner bien des têtes… Mais aussi son mystère ! Alors qu’elle évolue aux côtés de son acariâtre tante, beaucoup de personnes se posent des questions sur son passé. Avec une mère prétendue « folle » et un père issue de la royauté étrangère, elle bénéficie d’un certain statut même si le moindre faux pas peut se révéler fatal. Car Christina ne se contente pas de paraître mystérieuse, cette jeune femme est réellement un nid à secret. Lorsque le marquis de Lyonwood la rencontre, il n’imagine pas les problèmes à venir. Subjugué par son charme mais aussi par sa personnalité, ce marquis connu pour ne pas accorder d’attention à la gente féminine semble pourtant bien sensible au charme de la princesse. Cet homme obstiné, têtu et caractériel va décidé d’en apprendre plus sur cette femme qui l’attire plus qu’aucune autre ne l’a fait dans sa vie. Commence un jeu amoureux entre deux personnages qui ont bien des secrets. Entre amour et passion, peur et danger, Christina et Lyonwood vont devoir s’entraider afin de traverser la tempête qui se prépare.

Christina Bennett est une héroïne de romance historique plutôt originale. Son passé, ou plutôt son enfance et la manière dont elle a été élevé, font d’elle une anglaise comme on en croise rarement. Je ne souhaite pas vous en révéler plus, mais il faut savoir qu’elle a vécu jusqu’alors très très loin de l’Angleterre et n’en a appris les manières que récemment. Forcément cela donne naissance à des scènes vraiment drôles. Christina a en effet tendance à ne pas comprendre l’humour britannique et plus précisément le second degrés. Prenant tout au pied de la lettre, elle en étonne plus d’un. C’est une jeune femme directe, qui ne mâche pas ses mots ! Elle sait ce qu’elle veut et fera tout ce qu’il faut pour atteindre son but. Malgré cela, elle garde une part d’innocence vraiment touchante. J’ai tout de même trouvé ses réactions un peu niaise parfois. Bon j’ai aimé la suivre, je ne dis pas le contraire, mais cette petite touche de niaiserie me déplaisait quand même pas mal. Ça m’a empêché de vraiment l’adorer. S’il y a un truc qui me révulse chez les héroïnes, c’est la niaiserie. Je trouve ça agaçant au possible. Et pour le coup, même si ce n’était pas le truc le plus flagrant, ça a quand même réussi à m’énerve. Oui je sais je titille. Bref Christina est une héroïne plaisante à découvrir et à suivre, elle m’a beaucoup fait rire même si elle a aussi réussi à m’agacer par moment. Le marquis de Lyonwood est lui très différent de la jeune femme. Taciturne, avec un mauvais caractère flagrant, il est difficile de lui arracher un sourire. Son passé explique un peu le pourquoi du comment. C’est un homme difficile à atteindre mais qui se montre très très très protecteur envers ceux qu’il aime, ça lui donne un côté plus accessible je trouve. Bizarrement je me suis plus attachée à lui qu’à Christina, je l’ai trouvé plus intéressant, et il a réussit à ne pas m’énerver donc forcément… Ça aide ! Son côté macho ressort un peu parfois, c’est vrai, je ne peux pas le nier mais là non plus ça ne m’a pas embêté outre mesure. Le héros masculin m’a donc plus de part son côté féroce mais charmeur quand il le faut, il est assez difficile de lui résister tout au long de la lecture et Christina va vite le comprendre. Il va d’ailleurs tout faire pour percer à jour cette jeune femme qui l’intrigue plus que n’importe quelle énigme ! Nous croisons la route d’amis à Lyonwood, de sa soeur, et d’autres membres de sa famille, il en est de même du côté de Christina, mais il n’occupe pas une place prépondérante au sein du roman et donc de l’intrigue. 

Comme je le disais en commençant ma chronique, je suis un peu mitigé concernant le roman. C’est donc maintenant que je vais m’expliquer plus en détails. Malgré quelques défauts, les personnages m’ont tout de même globalement plu et je n’ai rien à dire concernant la plume de l’auteure. Je n’avais jamais lu de livres de Julie Garwood mais j’espère avoir l’occasion d’en découvrir de nouveaux car j’aime beaucoup le ton qu’elle emploie et la légèreté de son écriture. Ce qui m’a déplu dans ce roman, c’est l’intrigue. Je n’ai pas détesté, je dirai plus que je me suis un peu ennuyée par moment. Et c’est arrivé à plusieurs reprises ce qui fait qu’au final je sois un peu mitigé. Mon ressenti est assez bizarre car la façon d’écrire de l’auteure m’a vraiment énormément plu, c’est seulement le problème de l’intrigue qui me freine concernant cet ouvrage. Peut-être ne l’ai-je pas lu au bon moment ? Ou peut-être tout simplement que cette aventure n’était pas pour moi ? Je ne sais pas. Toujours est il que l’aventure de nos deux héros ne m’a pas particulièrement touché. Je voyais les choses venir à dix kilomètres et ne me posait donc pas vraiment de questions. Heureusement le fait que les deux héros m’aient plu compense en partie. 

Je ne sais pas comment expliquer de manière plus approfondie la chose. Pour conclure je dirais que si l’intrigue ne m’a pas plu à sa juste valeur, ce n’est pas le cas avec les héros et je n’ai rien à reproché à le plume de Julie Garwood. Cela m’a même donné envie de retrouver son écriture dans d’autres ouvrages !

Je remercie Fanny et les éditions J’ai Lu pour elle pour cette lecture.


Les roses rouges du passé de Julie Garwood aux éditions J’ai Lu (pour elle) (2 Juillet 2014 - 381 pages).

2 commentaires:

  1. Oh, quel dommage que tu en ressortes mi-figue mi-raisin :(
    Ce livre me tente énormément... Je me laisserais tenter et on verra bien ! A part la niaiserie, le portrait de l'héroïne me plaît assez. A voir, à voir, alors !

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    1. Je viendrai lire ta chronique !
      On ne peut pas tout aimer, là je pense que j'en attendais trop :)

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